Au bout du rouleau

11Juil/17Off

Financer la culture

Outre le spectacle vivant, qui a connu une diminution en volume sensible depuis 2003, trois secteurs au poids et à l’évolution semblables (arts visuels, presse, livre) expliquent une part importante de la diminution de la valeur ajoutée culturelle globale. La diminution de la valeur ajoutée constatée pour certains secteurs peut avoir diverses origines. D’abord, des raisons structurelles et technologiques peuvent expliquer cette baisse : ainsi, les mutations structurelles du lectorat de la presse et du livre, l’effondrement du secteur de la musique enregistrée (contrebalancé, au sein du secteur « industrie de l’image et du son », par l’augmentation de la part des jeux vidéo) et la baisse des prix des équipements technologiques culturels (photo, vidéo et appareils électroacoustiques) bouleversent les secteurs de la presse, du livre, des arts visuels et des industries de l’image de du son. Ensuite, de manière plus conjoncturelle, la crise économique à l’oeuvre depuis 2008 explique l’orientation à la baisse en fin de période de certains secteurs fortement exposés au cycle économique, comme la publicité et l’architecture, tout en accélérant les transformations dans les secteurs fortement soumis à des changements structurels (presse, livre, musique). La production culturelle s’élève en 2011 à 129,8 Md€11, dont 111,7 Md€ de production marchande et 14,0 Md€ de production non-marchande, c’est-à-dire les services fournis (notamment par les administrations) gratuitement ou à un prix de vente inférieur à 50 % des coûts de production12. Le spectacle vivant (17,5 Md€), l’audiovisuel (15,2 Md€) et la publicité (11,7 Md€) sont les trois secteurs spécifiquement culturels dont la production est la plus importante. La production dite non-marchande se concentre dans les secteurs de forte intervention publique que sont le spectacle vivant (10 Md€), le patrimoine (2 Md€) et l’accès aux savoirs et à la culture (2 Md€). La production culturelle est composée de 57,8 Md€ de valeur ajoutée (cf. supra) et de 72,0 Md€ de consommations intermédiaires, conformément à la définition classique de la comptabilité nationale. Appartenant à un secteur produisant à la fois des biens et des services, les activités culturelles sont des activités à forte valeur ajoutée dans la production (45 %), à mi-chemin entre celle des services marchands (56 %) ou non-marchands (74 %) et celle des branches industrielles (27 %).

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3Juil/17Off

Au Mexique

Il y a globalement deux manières de voyager : à l'arrache ou de façon organisée. Ma femme et moi avons cependant trouvé une troisième manière, qui nous est propre depuis des années : l'organisation arrachée. Ce qu'on fait chaque fois qu'on part à l'étranger, c'est qu'on planifie des mois à l'avance, et pendant des semaines. Un plan minutieux qui ferait passer un plan de bataille de Napoléon pour un truc brouillon. Et puis, une fois que tout est prêt et qu'on se retrouve sur place, on jette joyeusement le programme à la poubelle. Je ne sais pas pourquoi nous procédons ainsi, mais c'est systématique. En tout état de cause, nos voyages sont en général un joyeux boxon, avec nombre d'anecdotes à raconter (et qui ne font rire qu'avec le recul, étant donné qu'il s'agit de galères). Il y a quelques semaines, cependant, nous avons expérimenté une autre façon de voyager : un voyage de groupe à Tulum. Et je dois reconnaître que, même si cela ne correspond pas à notre façon de faire, j'ai beaucoup apprécié le côté confort de l'expérience. Le gros avantage, en ce qui me concerne, a été de ne m'occuper de rien. Pas de coup de stress pour savoir où loger : tout était organisé à l'avance. Pas besoin de chercher les horaires de bus, il suffisait de grimper dans le bus privé qui nous attendait à la sortie de l'hôtel. Et ça, c'est vraiment agréable ! On peut même dormir durant le trajet plutôt que de garder un oeil sur le trajet pour ne pas manquer son arrête. On n'a pas non plus à louer un véhicule du siècle dernier et à se risquer sur des routes où la conduite a tout d'un challenge défiant l'imagination (conduisez donc dans Marrakech, et vous saurez de quoi je parle !). Je continue de penser que voyager de son côté permet de découvrir davantage la culture du pays, et il est par conséquent peu probable que ma femme et moi devenions un jour des inconditionnels du voyage de groupe. Mais je suis tout de même heureux d'avoir essayé ! Davantage d'information sur ce voyage groupe au Mexique en allant sur le site internet de l'organisateur.

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