Au bout du rouleau

31Mar/17Off

En quad

Samedi dernier, j'ai fait une petite sortie en quad à Rennes. Et comme à chaque fois que je retrouve le calme de la nature, je me suis fait cette réflexion : pourquoi habitons-nous en ville, en vérité ? C'est vrai, quoi ! L'être humain est un animal vraiment insolite : il se terre dans les villes, dans des décors pollués où il y a trop de monde, alors qu'il y a tant de meilleurs endroits où faire son trou ! C'est tout de même hallucinant, comme logique. Alors bien entendu, il y a certains avantages à la vie citadine. Résider en ville permet d'avoir un supermarché à proximité, etc. Mais quid des inconvénients, bien plus nombreux ? Respirer un air qui ne sent pas les pots d'échappement me semble nettement plus attrayant, quand même ! Et je pense que l'exode rural que l'on voit depuis des décennies, cela appartiendra bientôt au passé ; le mouvement va même s'inverser. Dans les bouquins de science-fiction, les humains habitent généralement dans un cadre ultra-urbanisé. Mais je ne crois pas que nous allons vers cette réalité-là. Evidemment, nos villes se développeront toujours, du simple fait de la croissance de la population. Et dans les pays les moins avancés, les campagnards continueront à abandonner les campagnes pour sortir de leur misère. Mais beaucoup de gens aisés vont aussi opter pour la campagne. La dématérialisation du travail change entièrement la donne ; et l'on peut également faire ses courses sur son ordinateur ! Qui sait même si l'école ne se fera pas à domicile, dans un avenir pas si lointain ? Mais le plus important, c'est que les gens veulent ce changement. Les campagnes se transformeront donc d'ici quelques années en lieux de bien-être où les employés vivront calmement, et non dans des conapts comme dans Le cinquième élément. Mais il est bon de préciser que c'est seulement mon opinion, et je peux très bien être totalement à côté de la plaque !Au passage, si vous n'avez jamais tenté le quad, il est temps de réparer cette erreur ! Rien de tel qu'une excursion en quad pour redécouvrir un coin de nature sous un tout nouveau jour ! Je vous mets en lien le site par lequel je suis passé, si l'aventure vous intéresse de faire cette randonnée en quad.

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27Mar/17Off

le télétravail n’est pas la solution idéale pour éviter le burn-out

Les députés s'intéressent de près à la notion de burn-out et sa reconnaissance en tant que maladie professionnelle, suite au Rapport d'information déposé par la commission des affaires sociales, en conclusion des travaux d'une mission d'information relative au syndrome d'épuisement professionnel (burn-out) remis le 15 février 2017 par MM. Yves Censi et Gérard Sebaoun. Le but serait de faciliter la reconnaissance du burn-out en maladie professionnelle et de créer une agence nationale de la santé psychique au travail pour mieux cerner cette réalité du travail. En 2015 déjà, la loi relative au dialogue social et à l'emploi, dite loi Rebsamen, en son article 27 a consacré la reconnaissance des pathologies psychiques comme maladies professionnelles au niveau de la loi en modifiant l'article L461-1 du code de la sécurité sociale, précisant que "les pathologies psychiques peuvent être reconnues comme maladies professionnelles". Le décret du 7 juin 2016 vient quant à lui mettre en place des mesures permettant de renforcer l'expertise médicale pour la reconnaissance des pathologies psychiques et précise les modalités applicables aux dossiers concernés. L'épuisement professionnel n'est malheureusement pas encore reconnu dans le tableau des maladies professionnelles. Seuls des comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles peuvent statuer (au cas par cas). Le dispositif est donc insuffisant, d'où les débats actuels. Le programme du candidat Hamon, prévoit d'ailleurs une reconnaissance du burn-out. Le burn-out est défini ainsi dans un guide proposé par le ministère du Travail: "Le syndrome d'épuisement professionnel se traduit donc à la fois par une érosion de l'engagement (en réaction à l'épuisement), une érosion des sentiments (à mesure que le cynisme s'installe) et une érosion de l'adéquation entre le poste et le travailleur (vécue comme une crise personnelle)". Le terme burn-out représente à l'origine une construction sociale et scientifique apparue dans les années 1970, pour décrire l'épuisement au travail de professionnels de l'aide et du soin. Fortement documenté dans le domaine de la psychologie sociale, il a été conceptualisé pour la première fois par le psychiatre américain Freudenberger en 1974. Le burn-out peut conduire à un stress extrême, un épuisement, une dépression. Le collaborateur va alors multiplier les arrêts de travail. La prévention peut se faire au niveau de la médecine du travail. Malheureusement, celle-ci demeure souvent impuissante surtout depuis la réforme apportée par la loi travail qui a porté la périodicité des visites de suivi de 2 à 5 ans. Le manager quant à lui, s'il est en mesure de détecter le moindre signe avant-coureur devra alerter le service RH. Les 35 suicides au sein de France Telecom en 2008/2009 ont conduit les pouvoirs publics au lancement d'un plan d'urgence pour la prévention du stress au travail en octobre 2009. Une prise de conscience managériale devient nécessaire. L'employeur engage d'ailleurs sa responsabilité lorsqu'un salarié est victime d'un burn-out lié à la dégradation de ses conditions de travail dans l'entreprise, ce que confirme la Cour de cassation (Cass. soc 13 mars 2013 n° 11-22082). Il est alors intéressant de rappeler que dans le cadre du contrat de travail, l'employeur est tenu à une obligation de sécurité (obligation de résultat prévue à l'article L 4121-1 du Code du travail). Il doit donc prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.

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